Conseils, infos et équipement recommandé pour le GR20
Si après avoir lu mes récits du GR20 en Corse tu veux toi aussi te lancer dans cette grande aventure, je vais essayer de te donner quelques conseils pour partir dans les meilleures conditions.
Le GR20 est régulièrement cité comme étant le trek le plus difficile d’Europe. Même si je pense que cela est un peu exagéré, c’est une aventure sérieuse qui nécessite en principe 16 jours de marche si l’on suit les étapes officielles. Beaucoup de personnes raccourcissent le nombre de jours en doublant ou même triplant les étapes. Attention, il faut alors être vraiment bien entraîné afin que cette marche ne se transforme pas en galère monumentale.
Mais en préambule, je te propose d’abord de faire un peu plus connaissance avec la Corse et son fameux trek avec ce petit abécédaire.
Le GR20 de A à Z
comme Altitude : Le GR20 est un sentier d’altitude qui dépasse ou s’approche souvent des 2000 mètres. Le point culminant du GR20 se trouve à la pointe des Éboulis à l’altitude de 2607 mètres, dans le massif du Monte Cinto.
comme Budget : Le budget du GR20 dépendra beaucoup des options que tu choisiras pour l’hébergement, la nourriture, le transport… Il est possible de dormir en refuge / gîte / bergerie ou bivouaquer avec ta propre tente ou non, etc… Idem pour les repas, sois tu es autonome, sois tu prendras tous tes repas en refuge. Bref, il faudra faire des choix qui influenceront grandement le budget et le poids de ton sac à dos.
comme Calenzana et Conca : Le GR20 commence à Calenzana et se termine à Conca si tu le fais dans le sens nord – sud. Sinon, c’est l’inverse. Bref, ces deux villages sont les points d’entrées du GR20.
comme Dénivelé : Selon mon GPS, j’ai effectué 13’321 en D+ et 13’117 en D-, c’est donc loin d’être plat. Donc quand tu descends, dis-toi bien qu’une montée va arriver très vite (ou l’inverse).
comme Étape : Le GR20 comporte 16 étapes officiellement. Il en comportait 15 jusqu’en 2011 mais l’étape Usciolu – Asinau a été divisé en deux et le GR20 passe maintenant par le plateau de Coscione.
comme Fra li Monti : Le nom corse d’origine du GR20, ce qui signifie « Dans les montagnes »
comme Genoux : Tes genoux seront mis à rude épreuve dans certaines descentes, je pense notamment aux descentes vers Carrozzu (2e étape), Asco (3e étape), Tighjettu (4e étape) et Asinau (14e étape). Tu vas en bouffer de la caillasse 🙂 Essaie de les soulager avec des bâtons… quand tu peux les utiliser !
comme Hébergement : Il existe plusieurs types d’hébergements sur le GR20, les refuges officiels du PNRC bien sûr, que ce soit en dortoir ou en bivouac mais on trouve aussi des hébergements privés (bergeries, gîtes) voir des hôtels sur certaines étapes comme Asco, Castel de Vergio, Vizzavona ou encore Bavella.
comme Incendie : De mi-juin à mi-septembre, l’accès à certains massifs peut être dangereux, en fonction des conditions météorologiques. Les massifs identifiés par un astérisque peuvent être fermés au public à tout moment de la journée en cas de risque sévère. Il existe un site pour se renseigner sur le risque d’incendie : Carte du risque incendie en Corse
comme Jours : Le GR20 est prévu pour 16 jours mais beaucoup de randonneurs essaie de le raccourcir en doublant voir triplant des étapes pour les plus sportifs. Certaines étapes peuvent se doubler facilement, d’autres beaucoup moins selon moi.
comme Kilomètres : Mon GPS a enregistré 189.7 kilomètres, cela varie un peu selon la précision de l’équipement ou les variantes effectuées. Ne te fie pas à la longueur en kilomètres des étapes pour doubler. Par exemples les étapes deux et trois semblent très courtes, mais elles ne sont pas du tout roulantes.
comme Lac de Nino : Un lac emblématique entourés de pozzines (tourbière plane parsemée de trous d’eau) que tu verras lors de la sixième étape.
comme Monte Cinto : Le toit de la Corse qui culmine à 2706 mètres. Tu n’en seras pas très loin lorsque tu fouleras la pointe des Éboulis (2607 m) lors de la quatrième étape. Le sommet est accessible en 1h30 aller/retour depuis cet endroit.
comme Nord : Le nord, la partie la plus difficile du GR20 avec de nombreux passages techniques où il faut avoir le pied sûr. Les étapes deux, trois et quatre sont particulièrement rocheuses. Ça commence fort si tu pars de Calenzana !
comme Orage : Attention aux orages d’été qui peuvent te ruiner une étape et être redoutables. Je n’aurai pas voulu faire l’étape du Monte Cinto sous la pluie… En septembre, chaque fois que j’ai eu une averse, c’était l’après-midi lorsque j’étais déjà arrivé au refuge. D’où l’intérêt d’arriver tôt et de ne pas doubler.
comme Pietra : L’emblématique bière corse ambrée à la châtaigne qui coulera à flots dans les refuges !
comme Question : N’hésite pas à m’en poser une si tu ne trouves pas la réponse par ici et je compléterai alors cet article 😉
comme Rocher : Comme je le disais plus haut, tu vas devoir affronter pas mal de zones rocheuses sur le GR20, particulièrement dans les étapes du nord. Certains passages sont équipés de câbles pour t’aider.
comme Saison : Les refuges PNRC du GR20 sont gardés de juin à fin septembre, c’est donc la période idéale pour effectuer le GR20. En début de saison, on peut encore trouver des névés sur certaines étapes. Si tu décides néanmoins de partir en mai ou octobre, tu devras être complètement autonome.
comme Température : Il peut faire très chaud sur le GR20, d’où l’intérêt de partir tôt. Il peut également faire froid la nuit lorsque le refuge se trouve à près de 2000 mètres d’altitude ou lors d’orage soudain. Il vaut mieux être équipé pour toutes les situations !
comme Usciolu : Un refuge du sud, qui marque l’arrivée de la 12e étape. J’ai particulièrement apprécié la vue depuis ce refuge et l’étape Prati – Usciolu est une des plus belles du sud selon moi.
comme Vizzavona : Ce village se trouve pile-poil au milieu du GR20. Il marque la séparation entre le nord et le sud et est facilement accessible en train depuis Calvi, Bastia ou Ajaccio. Il peut faire office de sortie ou d’entrée de GR20 si tu ne veux effectuer que la moitié, le nord ou le sud.
comme Wifi : Le Wifi est une denrée rare sur le GR20, voir même plus globalement le réseau téléphonique 3G/4G/5G. Sur les crêtes, on capte souvent mieux que dans les refuges où le signal est souvent inexistant. Cela peut être un problème pour modifier des réservations par exemple.
comme Xavier Thévenard : Cet ultra-traileur a tenté de battre le record du GR20 en 2020. Avec ses 32h32, il n’y est pas arrivé (troisième chrono de l’époque) mais tu seras d’accord avec moi que c’est quand même vachement bien 🙂 Le record actuel date de 2021 et est signé Lambert Santelli en 30h25, carrément ahurissant !
comme Youpi : Nul doute que tu crieras cette interjection lorsque tu arriveras devant le panneau qui marque la fin du GR20 à Conca. Youpi !!!!!!
comme Zénitude : Plutôt que d’enchainer les étapes en voulant les doubler voire tripler et faire le moins de temps possible, pourquoi ne pas adopter une attitude plus zen en prenant le temps de faire une pause, d’observer cette nature incroyable ou ces paysages grandioses ?
Carte et relief du GR20
Ci-dessus, l’itinéraire que j’ai suivi, avec des petites variantes au GR20 officiel tel que Petra Piana – Onda par les crêtes, le passage par le Monte Incudine depuis le plateau de Coscione et la variante alpine des Aiguilles de Bavella. En bleu clair, les endroits où j’ai passé la nuit, en bleu foncé, d’autres possibilités d’hébergements où je n’ai pas passé la nuit. Toutes les infos sur ces gites / refuges / hôtels se trouvent ci-dessous.
Mon GPS a enregistré une distance de 189.7 kilomètres pour 13’321 mètres en D+ et 13’117 mètres en D-
GR20 nord entre Calenzana et Vizzavona
GR20 sud entre Vizzavona et Conca
Les étapes du GR20 dans le sens nord – sud
Ci-dessous, les étapes du GR20 avec la distance mesurée ainsi que le dénivelé approximatif. Ces données proviennent de mon GPS. La durée est bien sûre variable et comprend les pauses (assez peu nombreuses pour ma part, enfin, ça dépend de l’étape)
Etape 1 : Calenzana – Ortu di U Piobbu
Etape 2 : Ortu di u Piobbu – Carrozzu
Etape 4 : Asco-Stagnu – Tighjettu
Possibilité de rejoindre le somment du Monte Cinto (2706 m), toit de la Corse, en 1h30 aller-retour depuis la Pointe de Éboulis
Etape 5 : Tighjettu – Ciottulu di i Mori
Possibilité de rallonger cette étape de 8.6 km en dormant au Castel de Vergio à la place du refuge de Ciottulu di i Mori
Etape 6 : Ciottulu di i Mori – Manganu
Possibilité de raccourcir cette étape de 8.6 km en dormant au Castel de Vergio à la place du refuge de Ciottulu di i Mori
Etape 8 : Petra Piana - Onda
Deux itinéraires pour cette étape, par la vallée (GR20 officiel) ou par les crêtes, une variante plus courte mais plus alpine et exposée. La durée, distance et le dénivelé correspondent à la variante par les crêtes.
Etape 9 : Onda – Vizzavona
Il existe une variante en passant par le Monte d’Oro (+1h45 environ)
Etape 11 : E Capanelle - Prati
Il existe une magnifique variante par le Monte Renoso et le lac de Bastani (+3h30 environ)
Etape 13 : Usciolu - I Croci (Cuscionu)
Il existe plusieurs hébergements privés pour terminer l’étape, par exemple la bergerie de Basseta, le refuge de Matalza ou la bergerie de I Croci.
Etape 14 : I Croci (Cuscionu) - Asinau
Depuis I Croci, j’ai rejoint la variante qui passe par le sommet du Monte Incudine, le GR20 officiel est plus court et ne passe pas par le sommet (mais il est accessible en 35 minutes aller-retour depuis la Bocca Stazzunara)
Etape 15 : Asinau - I Paliri
Deux itinéraires pour cette étape, en contournant les aiguilles de Bavella (GR20 officiel), soit en passant au travers via une variante alpine plus sportive et technique mais aussi plus courte. La durée, distance et le dénivelé correspondent à la variante alpine.
Les refuges et autres hébergements du GR20
Les possibilités d’hébergements sur le GR20 se déclinent grosso modo en trois types :
- Les refuges officiels du PNRC (Parc naturel régional de Corse)
- Les bergeries ou gîtes privés
- Des hôtels sur certaines étapes
La réservation dans les refuges du PNRC est obligatoire, elle s’effectue via la centrale de réservation du PNRC. Dans ces refuges, il est en principe possible de réserver une place en bat-flanc (dortoir avec matelas mais sans couverture) ou de réserver un emplacement bivouac (si tu as ta propre tente) ou alors de réserver un espace bivouac + tente pour une ou deux personnes. Les tentes sont déjà montées, équipées de deux matelas, et tu peux en principe la choisir lors de ton arrivée au refuge.
Il est possible de modifier les réservations par courriel ou en téléphonant à la centrale de réservation (contact) mais il est parfois difficile de trouver du réseau sur le GR20.
En 2023, les prix sont les suivants :
- Bat-flanc : 17 €
- Emplacement bivouac : 9 €
- Emplacement + location de tente : 22 € pour une ou 31 € pour deux personnes
La réservation des petits-déjeuners et repas du soir s’effectue auprès du gardien lors de ton arrivée (avant une certaine heure limite pour les repas du soir, de mémoire 18h).
Pour le prix des articles en épicerie, des boissons ou des repas, cela varie de refuge en refuge. Globalement, c’est toujours dans le même ordre de prix. Ci-dessous, un exemple des tarifs du refuge de Carrozzu en 2021.
Les refuges du PNRC
Les bergeries, gîtes privés ou hôtels
Quand partir ?
Bien que les refuges soient ouverts toute l’année, ils ne sont gardés que de fin mai à début octobre (22 mai – 02 octobre en 2023). En dehors de cette période, il faudra être complètement autonome ce qui peut grandement compliquer la tâche.
En début de saison, il subsiste souvent quelques névés qui peuvent rendre certains passages difficiles.
Juillet et août sont en principe les mois les plus chauds en Corse mais attention aux orages qui peuvent être violents. En montagne, le froid peut arriver très vite et en toute saison !
Pour ma part, je suis parti du 6 au 14 septembre en 2021 pour la partie nord et du 5 au 11 septembre 2022 pour le sud. J’ai eu très peu de pluie au nord (uniquement l’après-midi) et aucune pluie pour le sud. La température était agréable avec des nuits fraiches (mais pas trop) et des journées douces.
Comment rejoindre le départ du GR20
Il y a trois villages pour rejoindre le GR20, Calenzana (au nord), Conca (au sud) ou Vizzavona (au milieu). Si tu le fais dans le sens nord-sud, tu devras donc commencer par rejoindre Calenzana.
La Corse étant une île, pas d’autres choix que de la rejoindre par les airs ou sur l’eau. On y trouve quatre aéroports internationaux :
- Bastia Poretta
- Calvi Sainte-Catherine
- Ajaccio Napoléon Bonaparte
- Figari – Sud Corse
ainsi que cinq ports principaux :
- Bastia
- L’Île-Rousse
- Ajaccio
- Propriano
- Porto-Vecchio
Pour connaitre tous les bateaux qui se rendent en Corse, le mieux est encore de consulter le site Direct Ferries pour avoir les infos le plus à jour
L’aéroport le plus proche de Calenzana est celui de Calvi, le port celui de l’Île-Rousse. Pour Conca, l’aéroport le plus proche est celui de Figari et le port celui de Porto-Vecchio. Il est donc tout à fait cohérent de réserver un vol qui arrive à Calvi et qui repart de Figari, ou l’inverse bien sûr si tu le fais dans le sens sud – nord.
Si tu veux rejoindre Vizzavona et ne faire que la moitié du GR20 nord ou sud, les aéroports d’Ajaccio, Calvi ou Bastia sont les plus pratiques, tous comme les ports de Bastia, L’Île-Rousse ou Ajaccio. Vizzavona est facilement accessible en train depuis ces destinations (voir le réseau du Train Corse ainsi que les horaires).
Pour rejoindre Calenzana depuis Calvi, une ligne régulière en autocar existe en juillet/août. Plus d’infos sur le site Les Beaux Voyages pour les horaires ou autres infos.
Pour rejoindre ou partir de Conca, le plus simple est de se renseigner au gîte de la Tonelle qui possède une navette ou au Bar le Soleil Levant (+33 4 95 23 06 77) où une navette vient chercher les randonneurs.
Sinon, il y a bien sûr les taxis, depuis les aéroports par exemple. Pour info, le trajet en taxi depuis l’aéroport de Calvi jusqu’à Calenzana m’est revenu à environ 40 € en 2021.
Pour toutes les autres lignes de bus en Corse, qu’elles soient régulières ou saisonnières, le site Corsica Bus est une mine d’or et les infos sont fiables.
Quel équipement prévoir ?
Cette liste est bien sûr indicative et dépend beaucoup du nombre de jours que tu as prévus, si tu es autonome ou non, etc… Comme tu devras en principe tout porter toi-même, un seul mot d’ordre : la légèreté !
Pour les vêtements, et pour tous les treks en général, la clé est de se vêtir avec le système des trois couches. Il faut privilégier les fibres synthétiques (polyester, polyamide) qui sèchent rapidement et éviter le coton qui absorbe l’humidité et sèche très lentement. La laine mérinos est également une matière idéale et a l’avantage de ne pas développer de mauvaises odeurs.
Dernière mise à jour : mars 2023
Équipement pour les pieds
- Une bonne paire de chaussures de trekking imperméables et isolantes en cuir avec semelle plus ou moins souple selon tes habitudes. Ne pas porter des chaussures neuves si tu veux éviter les ampoules. J’ai vu de nombreux randonneurs avec des chaussures bien plus légères mais perso, je me sens bien plus en sécurité avec ce type de chaussures sur des sentiers difficiles.
- Une paire de baskets basses ou des sandales confortables et légères à porter dans les bivouacs.
- Deux paires de chaussettes de randonnée en matière synthétique ou en laine. Regarde par exemple les modèles de chez X-Socks. Prendre également une paire standard légères pour les bivouacs.
Équipement pour le corps
- Deux ou trois sous-vêtements boxers de préférence en laine mérinos (qui a l’avantage de ne pas développer de mauvaises odeurs). La gamme Icebraker est excellente et très confortable.
- Deux t-shirt manches courtes en matière synthétique qui sèchent rapidement. Il peut faire bien chaud en journée en Corse. Un t-shirt manche longue pour se changer lors de l’arrivée au camp (optionnel).
- Une veste polaire légère comme couche intermédiaire, par exemple le modèle Mammut Innominata Light. Essentiellement pour les bivouacs ou le matin tôt.
- Une doudoune légère en duvet. Il peut faire vraiment frais dans les bivouacs le soir.
- Un pantalon imperméable et respirant et une veste imperméable et respirante avec capuchon (hardshell). Pour se protéger de la pluie et du vent qu’il peut y avoir en toutes saisons. Ces vêtements doivent être assez larges pour être portés par-dessus les autres couches. La matière idéale pour ce genre de vêtement est le Gore-Tex® pour une imperméabilité maximale comme le modèle Mammut Convey Tour Hooded. Je n’ai pas utilisé le pantalon car la météo était très clémente.
- Deux pantalons de trekking légers en matière synthétique. Avec au moins une paire transformable en short.
Équipement pour la tête
- Un chapeau ou une casquette pour te protéger du soleil, léger, respirant et à séchage rapide comme ce modèle UltraKey très populaire.
- Une paire de lunettes de soleil avec un indice de protection trois. La marque Julbo est une référence dans ce domaine.
- De la crème solaire pour le visage et pour les lèvres. Un indice élevé est nécessaire (au moins 30).
Équipement pour dormir
- Un sac de couchage en duvet pour la légèreté avec une température de 4°C (confort) et -1° (limite) comme le Mountain Hardwear Bishop Pass -1°C. Il y a plus léger mais c’est plus cher.
Équipement pour boire
- Deux bouteilles d’un litre chacune pour emporter ton eau potable avec toi pendant la journée. Le modèle de Nalgene avec ouverture large convient très bien mais de nombreux randonneurs préfèrent la poche d’hydratation pour n’avoir pas besoin de s’arrêter. Deux litres me semblent un minimum car sur certaines étapes il n’y a pas d’eau entre deux refuges.
Équipement pour le confort personnel
- Une petite serviette de toilette en microfibre pour te sécher après ta douche froide (ou chaude si tu as de la chance). Les serviettes de Sea to Summit sont de bonne qualité.
- Une lampe frontale à utiliser au bivouac ou pour un départ matinal. Un modèle petit, léger et robuste comme la Petzl Tikkina ira très bien.
- Des bâtons de trekking légers et ajustables. Très agréable d’en avoir à la descente pour économiser un peu les genoux très sollicités. La marque Black Diamond est réputée dans ce domaine.
- Des bouchons d’oreilles pour diminuer le bruit ambiant dans les camps ou un voisin ronfleur 😉 Je ne voyage plus sans une boîte d’Ohropax.
- Des lingettes humides pour te laver les mains ou le visage ou autre chose 😉 J’aime bien les Wilderness wipes. Ne pas oublier également le rouleau de papier toilette car il n’y en a pas généralement.
- Une trousse de toilettes avec ta brosse à dents et ton dentifrice favori ainsi que du savon liquide et du shampoing en petite quantité. Chaque gramme compte !
- De la lessive liquide si tu comptes nettoyer tes vêtements dans les refuges.
Que mettre dans sa trousse de pharmacie ?
- Une couverture de survie, sûrement que tu n’en n’auras pas besoin mais ces 55 grammes peuvent sauver la vie de quelqu’un !
- Des pansements contre les ampoules de différents formats. Je trouve que les pansements Compeed sont vraiment efficaces et soulagent la douleur instantanément. J’en ai utilisé beaucoup alors que j’étais habitué à mes chaussures.
- Des analgésiques à base d’Ibuprofène ou Paracétamol pour soulager d’éventuels douleurs.
Équipement pour les geeks
Comme appareil photo, j’ai emporté mon réflex Nikon avec deux objectifs, le Nikkor AF-S DX 17-55mm f/2.8G ED-IF et le Nikkor AF-S DX 10-24mm f/3.5-4.5G ED pour le nord et le Nikon Z6 II avec un unique objectif Nikkor Z 24-70mm f/4 S pour le sud. Oui c’est lourd mais quand on aime…
À lire également : Comment porter son appareil photo en randonnée ?
Une montre de sport avec GPS de préférence et un smartphone pour les cartes (l’application All Trails est fantastique) ou pour modifier une réservation de refuge lorsqu’il y a du réseau sur les crêtes. Mettre le mobile en mode avion pour économiser de la batterie la plupart du temps, la recharge dans les refuges n’étant pas garantie.
Prévoir tous les adaptateurs pour recharger ces équipements (câbles, socles, etc…) ainsi qu’au moins une batterie externe.
Et tout ce matériel, je le mets où ?
- J’ai eu besoin d’un sac à dos de 65 litres pour ranger tout ce matos (l’appareil photo y est pour beaucoup). Il faut qu’il soit équipé d’une protection contre la pluie. J’ai vu des randonneurs avec des sacs plus petits mais aussi plus gros. Cela dépend de ce qui est important pour toi 🙂 Il faut essayer de ne pas dépasser 15 kg (eau comprise) pour ne pas trop se fatiguer.
Laisser un commentaire